Le dernier bilan démographique de l'INSEE l'affirme : en 2001, comme en 2000, les français ont fait beaucoup de bébés.
L'accueil et les modes de garde seront-ils à la hauteur de ce mini-baby-boom ?
L'année 2001 a connu un record de natalité. En France, 774 800 bébés sont nés, soit 4 % de plus qu'en 1999. Un tel taux n'avait plus été observé depuis 1981.
Il faut s'en réjouir, estime Alain Godin administrateur à l'UNION nationale des associations familiales.
Après l'euphorie, il s'agit de savoir aujourd'hui si les crédits destinés à accueillir ces nouveaux bébés vont suivre. Selon certaines évaluations, il manquait déjà, avant ce mini-baby-boom, 500 000 places de crèche, dont 15000 à Paris.
En France, aujourd'hui, seuls 8 % des bébés ont accès à une crèche et 39 % des parents qui font garder leur enfant adoptent une solution qu'ils n'ont pas choisie. Et DEMAIN ?
A la CNAF (caisse nationale des allocations familiales) on est optimiste : "30 000 bébés de plus qu'il y a 4 ans, c'est beaucoup, reconnaît Philippe STECK, directeur des prestations familiales à la CNAF. Il va falloir que nous accompagnions cette évolution, car, si notre politique familiale est une des meilleures d'Europe, pour autant tout ne va pas pour le mieux dans le meilleur des mondes. IL existe encore un grand décalage entre le désir d'enfant déclaré par les français dans les sondages, soit 2,5 par couple, et le taux de fécondité réel, qui est de 1,9 enfant par femme."
Pour Alain Godin, "l'ensemble de notre système de petite enfance est capable, via les réseaux des CAF d'absorber ce mini-baby-boom. Mais il ne faut pas s'endormir sur nos lauriers. Il y a un problème récurrent pour les gardes d'enfants. Les besoins en crèche sont énormes, en particulier pour les salariés aux horaires atypiques : infirmières, commerçants etc.. Les places disponibles sont aussi encore trop souvent réservées aux enfants dont les deux parents travaillent". Anne-Marie Thomazeau.
QUI VA "GARDER" accueillir tous ces Bébés ?
Re: QUI VA
j'éspère que vu les circonstances notre métier va etre enfin revalorisé:revoir les taux horaires;fixer des lois qui reconnaissent la profession d'assmat comme un travail à part entière car nous ne sommes pas toujours considérés par certains parents comme des salariées comme les autres linda
Re: QUI VA
Oui Linda, il faut espèrer que l'on va enfin pensez à notre profession. Vous savez les groupes de travail qui étaient au Ministère ont bien avancé. Maintenant, il faut que les réflexions menées soient exposées d'une part aux politiques (remaniement de nos statuts légiférés par des textes de loi) et d'autre part que la négociation de la convention collective avance plus vite, la prochaine réunion est programmée courant juin.